De petit à grand…
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C’est à l’orée du bois
Seule que passé l’été
L’œil encore aux abois
Peut venir se dorer
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À l’oreille garder
D’une lisière sonore
Les notes retardées
Des dernières aurores
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L’âme alors aux aguets
Du brame obéissant
Sonnant comme un cornet
L’ordre du dénuement !
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Pour que pressée d’aumônes
Tombe, soleil en l’urne,
La menue monnaie jaune
Aux sentiers de fortune…
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Dès lors, les nez ramassent…
Dans les débris de l’être
Expirant de la masse
Les senteurs pouvant l’être ;
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Tous les teints, les extraits…
Qui vous rendent aphone
Un cistercien muet
Un jour face à l’automne…
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Au sein duquel vient
Lentement dépouiller
De ces ornements saints,
Les trésors profaner…
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La main dont la forêt
Nue sans son parapluie…
….Se pare désormais
D’inviolables tapis…
*
Pat le 23 octobre 2020
Le rimenaute 
C’est magnifique !
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Comme quoi…avec un petit mot on fait grand plaisir…Merci, je t’embrasse.
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Superbe ! J’aime beaucoup cette écriture que tu sembles manier avec une adresse poétique indéniable …belle fin de soirée🎶🌹
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Je vois que tu penses comme moi : la poésie est une musique qui fleurit les cœurs. Bisou.
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Oh que oui …et encore plus ! Beau week end 😘🌹
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Il va me falloir le lire et le relire pour en extraire toute la moelle je te trouve très inspiré ! Et Pat !! Quelle adresse confinant à la virtuosité mais jamais dénuée de cette humanité qui est si touchante dans ta prose…et à propos de prose..admire la subtile transition 😉peux tu me dire de quelle consigne vous avez convenu dom et toi ? J ai eu plusieurs versions et je m embrouille ds ts nos commentaires je ne retrouve pas !
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Merci Cécile ! Ne relis pas trop quand même…au bout de trois lectures, le poème s’auto-détruit…j’ai accepté la mission…de publier le 1 novembre le poème sur notre thème : « Boire ou cond….euh! Non!… « Rose ou morose choisis ta prose ». Il va falloir t’y coller si tu ne veux pas être dans les choux ! ha ha !…sacrée Cécile ! On t’aime quand même…
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🙂 Je confirme : Rose ou morose, choisi ta prose !
Chuis au taquet ! Me réjouis !
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J’en suis sûr ! Il me tarde… Bisou
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Un poème dont les mots coulent doucement comme un ruisseau ; un poème sur lequel on pourrait mettre une sonate tant les mots sont chantants et qui semblent décrire la fin de l’été et l’arrivée de l’été indien avec ses couleurs et ses odeurs.
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C’est embêtant ça…Ton commentaire est mieux que mon poème ! Si tu continues, je vais devoir te censurer…ha ha 🙂
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Très joli poème d’automne ! Très harmonieux ! Et j’aime bien ce rythme et ces rimes.
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Chaque saison, et nous avons cette chance en France d’en avoir quatre, possède des charmes spécifiques mais j’avoue que l’automne est celle que je préfère. Beauté, sérénité, inspirent le partage…Merci de ton compliment apprécié.
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