Doëtte Angliviel

A véro à qui je demande pardon de tout ce temps mis à réaliser ma promesse.

6776754232_ec5917806b_ophoto: Doëtte Angliviel Archives de Castres

En m’installant à Castres l’an passé, je comptais bien m’immerger dans la culture locale qui fait la fierté du pays, outre le ballon ovale, celle de Jaurès bien sur, mais aussi et de quelques poètes dont Albert Bausil ou…Doëtte Angliviel.
C’est au hasard d’une balade dans la ville que j’ai découvert, en levant les yeux, par chance, au 45 de l’avenue Albert 1er , une plaque avec pour simple inscription : « Ici naquit la poétesse Doëtte Angliviel (1898-1948) ». Une plaque un peu trop sobre et défraîchie mais qui évidemment a éveillé mon intérêt . J’avoue que je ne la connaissais pas.

IMGP1938Photo personnelle

Internet ne m’a pas appris beaucoup plus, toutefois dans les archives de la bibliothèque de Castres, j’ai pu trouvé les informations pour satisfaire ma curiosité et j’avoue ne pas avoir été déçu par ce que j’ai trouvé.
Habituellement, retracer en un article ou une page la vie d’un auteur n’est pas l’exercice que j’affectionne: trop arbitraire, trop réducteur. Mais ne pas le faire c’est aussi ne pas entretenir la flamme de celles et ceux qui nous ont précédés, permis de vivre et de rêver…
Doëtte Angliviel de son vraie nom Odette Mathilde Fourgassié (elle a pris le patronyme de l’un de ses ancêtres : Laurent Angliviel de la Baumelle, un protestant connu à son époque pour avoir eu notamment des démêlés avec Voltaire) est donc une enfant du pays, même si c’est à Toulouse, Perpignan puis Paris qu’elle vécut plus longtemps. Elle épousa Charles Bauby lui aussi poète, mais surtout créateur, Directeur et rédacteur en chef de la revue « Tramontane » à laquelle elle collabora, et lui donna trois enfants dont une fille, Yolaine morte précocement.
Dans cette revue de l’époque, j’ai trouvé les plus beaux hommages ainsi que dans les journaux : « La dépêche » et « La revue du Tarn » qui raconte la belle commémoration de la ville de Castres en son honneur lors de l’apposition de la plaque en Novembre 1965, dix sept ans après son décès survenu à Toulouse au printemps 1948. Dommage qu’aujourd’hui sa mémoire ne soit pas mieux entretenue à commencer par cette plaque sur une ancienne maison bourgeoise dont la façade a subi les assauts des ans.
Sur le plan littéraire, Doëtte Angliviel s’est faite connaître dès l’âge de 16 ans en participant à de nombreux concours et en remportant prix et récompenses diverses pour ses poésies ou ses contes pour enfants comme le prix du roman pour la jeunesse avec « Le fiancé de carton ». Elle fut particulièrement active pendant l’entre deux guerres. A la conquête de Paris, elle a appartenu à la société des gens de lettres, à celle des poètes français et à la compagnie du genêt d’or de Perpignan. Vers la fin de sa vie elle fut même nommée membre de l’académie des poètes de Bruxelles aux côté de Paul Valéry.

*
Prix et distinctions

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1918: Poème, premier prix, Renaissance provinciale de Bordeaux
1922: L’impossible voyage (poème), Muguet d’argent, Jeux Floraux de Toulouse
1925: Le voyage enchanté (poème), Primevère d’argent, Jeux Floraux de Toulouse
1925: Ô ma roulotte d’or (poème), Genêt d’or, Jeux Floraux de Perpignan
1926: Je viens à vous, ô désaltérante fontaine (poème), Lys d’or, Aplech littéraire de Font-Romeu
1927: Les jeux au jardin (poème), Primevère d’argent, Jeux Floraux de Toulouse
1927: Les jeux au jardin (poème), Genêt d’or, Jeux Floraux de Perpignan
1928: Jardins sur la Garonne et Jardins sur la Mer (recueil de poèmes) , prix Pujol, Jeux Floraux de Toulouse
1928: Le fiancé de carton (roman), prix du Roman pour la jeunesse, Académie des Dix de Province, prix de 2.000 frs.
Prix de Rohan, Société des Poètes français
1938: Élection à l’Académie des Poètes, Bruxelles
On a dit d’elle alors qu’elle fut l’égale de Marcelline Desbordes-Valmore ou de Anna de Noailles, que son œuvre était empreinte d’une sensualité mystique et animale, rêveuse et voluptueuse à la fois (dixit Albert Bausil) ou encore qu’elle symbolisait la lutte de la chair amoureuse et de l’esprit de l’âme et du corps parfois contradictoire, n’admettant pas la condamnation du pêché…
Pour ma part je dirais que si ces éloges convenaient pour l’époque, aujourd’hui je préfère parler de sensualité féminine délicate et suggérée, assumée dans ces heures d’années folles où la femme s’émancipait et Doëtte Angliviel fut à cet égard une digne représentante de la condition féminine. Je vous en laisse juge avec ce poème extrait de son œuvre de jeunesse « Instincts »-épilogue-

Lorsque je paraîtrai, Seigneur, avec ma gerbe…
Où frissonne la rose au sein des folles herbes,
Vous qui ne recevez sur vos chastes pieds nus
Qu’un arôme d’encens et de lis ingénus,
Que direz-vous ?
*
Je sais que des femmes sans nombre,
Pleureuses à genoux, levant leurs voiles sombres,
Clameront leurs péchés, hurleront leur remord,
Mais, moi, je serai là, pressant ma gerbe d’or
Et la tenant ainsi, dans mes doigts nus, très haute,
je n’aurai pas de mots pour avouer mes fautes.
*
Cette rose, si belle et si rouge, dira
Les chemins de parfum qui tentèrent mes pas
Et le sang des baisers dont a saigné ma bouche
Cette rose dira que je fus peu farouche
Et que pour le plaisir, je n’ai rien négligé.
*
Mais, Seigneur, pourquoi donc tant de fruits aux vergers
Si nous ne devons pas en remplir nos corbeilles ?
Puisque vous permettez le pollen aux abeilles
Pourquoi nous refuser le plus beau de vos don,
Et pourquoi nous faut-il vous demander pardon,
D’avoir, d’entre les fleurs que pour nous vous créâtes
Choisi précisément les roses écarlates ?

*

Peux t-on encore parler d’un culte charnel de nos jours ? pour ma part j’y vois un hymne à la vie et effectivement des préoccupations mystiques engagées, courageuses que je partage et particulièrement cette idée religieuse que nous ne sommes pas condamnés à l’enfer par le péché charnel. Plus tard, son œuvre glissera vers plus de solitude et de désespoir, l’âge venant, la guerre sans doute qui éclipsa son œuvre mais elle gardera ses interrogations et ses convictions sur ces thèmes que sont l’amour et la mort et pour vous en convaincre, Un autre poème issu de « la Dame sans nom » publié à titre posthume et que je tire de la revue du Tarn de Décembre 1965.

Dame sans nom, lorsque cessera l’heure
De me conduire où m’attendent vos anges,
Vers le matin de la blanche aventure,
Il vous faudra me cueillir en mon songe ;
lorsque vos doigts feront tomber mes chaînes,
Il vous faudra ne le dire à personne,
Sauf aux oiseaux des amours qui me veillent.
*
Il vous faudra des sandales de neige
Pour n’éveiller ceux de la maisonnée ;
Il vous faudra, sans bruit, tourner la page
Où s’écrivit mon ultime journée.
Je veux partir sans que nul ne m’entende…
Il vous faudra m’effeuiller en silence
Et ne jamais, si l’on vous le demande,
Aux curieux donner une réponse.
*
Quand ce sera, Madame, la seconde,
Où vous voudrez ma main dedans la vôtre,
Pour me guider vers le plus haut des mondes,
Vous prendrez soin de clore les fenêtres,
Que nul ne voie les apprêts de la fête,
Que nul ne voie les roses du corsage,
Comme l’on part pour des noces secrètes,
Je veux partir sans que nul ne l’entende.

*
Tellement d’humilité et de fatalité d’une vie trop courte mais bien remplie, fière d’avoir été, sans rougir, humaine sous le regard de la Dame (le Dieu de la femme qui aura su certainement mieux la comprendre) ! C’est ainsi que je vois Madame Doëtte Angliviel à qui j’adresse toutes mes salutations respectueuses au lieu où elle repose, partie trop tôt à 50 ans, au cimetière protestant de Puylaurens non loin de Castres depuis 1948.
Mais pour finir encore quelques vers tirés d’un œuvre gaie et magistrale sur les différents jeux de jardin pratiqués à l’époque et encore aujourd’hui d’ailleurs… qui lui permit de gagner ses lettres de noblesse aux jeux floraux.

*
Doëtte Angliviel
Jeux au jardin
aux éditions de l’Archer, Toulouse, 1929
Pour Henry Muchart

Liminaire

Sur la terrasse, au bord du fleuve nonchalant
Où se mirait la belle Paule,
Dire vos coudes nus et vos yeux purs d’enfants
Et la neige de vos épaules?

Dire vos jeux parmi les tournesols ouverts,
Ainsi que vos danses habiles,
Le kimono pervenche ou le boléro vert
Et les bonds de vos pieds dociles.

Dire la bulle de savon qui s’échappe
Du frêle chalumeau de paille,
L’écharpe où luisent les pompons d’un mimosa.
Le papillon pris dans les mailles.

Et dire aussi, pour parfumer nos souvenirs,
Les revers joyeux de raquettes
Lançant des roses aux comètes, les plaisirs
Du voyage en escarpolette.

Rêves cueillis au clair des étoiles, retour
Au milieu des massifs d’alises,
tandis que, de l’étang, un jeune enfant Amour
Vous sourit narquois et complice,

Et que, pour mieux bercer vos cœurs adolescents,
Douce, et si féline ronronne,
Autour du jardin clos fleuri de rosiers blancs
L’âme chère de la Garonne.

Trinité

Girandoles au front des faunes,
Guirlandes d’azur dans les mains
Des amours graciles qui trônent
Sur le velours des boulingrins.

Frêles bracelets de pervenches.
Bleus anneaux de myosotis
Aux pieds nus d’une nymphe blanche
Immobile parmi les lis.

O fête éternelle et sereine
D’une adorable Trinité.
Présence exquise et souveraine
De beauté, de Joie et d’Été.

Jeux

Sveltesse de ces jeunes filles,
Du printemps au cœur de l’automne.
Un frisson d’avril dont s’étonne
Le roux émoi de la charmille.

Écho des jeux… rires sonores…
Chat perché? Croquet? Danses? Rondes?…
Au vent flottent des boucles blondes
Et des volants couleur d’aurore.

Et les roses, l’une après l’une,
Se flétrissent, meurent, s’effeuillent,
Cependant qu’un nuage endeuille
Déjà le croissant de la lune.

Et sur ce paysage grave
Qui nous précise un hiver proche
Ces fillettes en robe-cloche
Plus encor que des fleurs suaves

Déroulent une farandole
Onduleuse, molle, légère,
Où s’abolit cette heure amère
Dans des ambiances frivoles.

La jongleuse

Défaite de cette Vénus
Dont le marbre antique proteste,
Voici qu’un clair de lune atteste
Le triomphe de deux bras nus.

Nulle tige molle ne trace
Ces arcs de bracile beauté,
Nul lis n’a cette pureté,
Nul ivoire n’a cette grâce.

Jongleuse pensive, une enfant
D’un geste aux nobles alternances,
Lance des roses au silence
Harmonieux du firmament.

Jeune fille

Le jardin fait la confidence
De vos quinze ans aux lis heureux,
La ferveur même du silence
Est un hommage à vos yeux bleus.

Ni la Vénus de la terrasse,
Ni la Nymphe des claires eaux,
Ne peuvent à vos fraîches grâces
Comparer leurs charmes rivaux.

Le faune à la barbe de roses
N’ose risquer son rire amer,
Quand votre main pure se pose
Sur son socle de marbre vert.

L’Amour dont nul sermon n’empêche
Le geste par trop libertin,
Sous vos regards cache la flèche
Qu’il destinait au cœur mutin.

La belle amante qui grapille
Le rouge baiser savoureux
Quand vous passez sous la charmille
Rougit et détourne les yeux…

Car, vous êtes la jeune fille.

Le croquet

Un petit jardin de province,
Delphiniums et dahlias;
Et des jeunes filles très minces
Comme la mode l’exigea.

On est au temps roux des arbouses,
Et des romantiques décors,
Le croquet luit sur la pelouse
Où se meurent des feuilles d’or.

Heurt mât des boules qui se choquent,
Rires des blonds petits cousins
Trop impitoyables qui croquent
Et roquent en un tour de main.

Dreling… La clochette argentine
Nous avertit subtilement
Que la divine Valentine
Passe la cloche en ce moment.

Ne savons-nous pas que la guette
Un brun potache discourtois,
Ignorant encor quelle fête
Peut offrir un calme minois?

Mais que se passe-t-il? Vaincue,
Valentine pleure tout bas,
Et contre son épaule nue,
Loin d’un père qui ne voit pas,

Le potache qu’un remords brûle,
Pose une bouche de velours
Où glisse par ce crépuscule
Le premier frisson de l’Amour.

 Les statues

Jeux divins au clair de lune!
Chacune danse et vire, grise,
Puis, en une pose opportune,
Se donne au baiser de la brise.

L’une a des gestes de Victoire
Dédiant ses seins à l’espace,
L’autre enlace d’un bras d’ivoire
Le balustre de la terrasse.

Laissant flotter sa chevelure
Si longue au fil de l’eau fuyante
La troisième dans sa ceinture
Tord de vertes touffes de menthes.

Et la plus jeune, la plus belle,
Svelte et blonde comme une abeille,
Semble appeler des tourterelles
Dans ses bras ouverts en corbeilles.

Et l’eau tranquille, bleue et calme,
Poète émerveillée dévoile,
Entre deux battements de palmes
Leurs gestes tendres aux étoiles.

 La marelle

Il sied de reprendre, Gisèle,
Puisque l’Avril est revenu,
Le jeu dansant de la marelle
Triomphe de vos pieds menus.

Par ce bleu matin qui rayonne,
Nous irons, si cela vous plaît,
Sur le sable de la Garonne,
Choisir le plus rose galet.

Puis, sur les blanches mosaïques,
Du bout léger de nos fusains,
Nous tracerons le symétrique
Et réglementaire dessin.

Cependant que de dalle en dalle,
Vous ferez le tour convenu,
La chute de votre sandale
Révélera votre pied nu.

Mais d’un geste qui le dérobe,
Rougissante de ce dessein,
Vous cacherez sous votre robe
Son modelé trop enfantin.

Pigeon vole

Sous la tonnelle qui frissonne au soleil rose
Elles sont quatre filles folles,
Laure avec Isabelle, et Luce, et Mary-Rose,
Qui jouent à pigeon vole.

Colombes, colibris, coucous et tourterelles,
Oiseaux de paradis, autruches,
Fauvettes, roitelets, merles et hirondelles
bis, spatules et perruches.

Et les doigts chastes vers le ciel du printemps grave
Pointent, ainsi de frêles cierges,
L’air sent bon la douceur des glycines suaves
Et l’haleine pure des vierges.

Mais dans le jeu qui vient du temps de nos grand-mères,
L’Amour lance d’habiles flèches,
Effleurant de leurs pointes d’or les nuques claires,
Duveteuses comme des pêches.

Et Laure, et Mary-Rose, et Luce, et Isabelle
S’entre-regardent et s’effarent,
Et puis, sous le feuillage frais de la tonnelle,
Au caprice des mots leurs blancs propos s’égarent.
…….
https://poetesses.blog4ever.com/angliviel-doette-jeux-au-jardin-1929 pour la suite

Bibliographie d’après Wikipédia

La Lune des Chats. Bois gravés de René Henry-Munsch À la Connaissance, 1923
Le fiancé de carton roman, suivi de La nouvelle Cendrillon Gedalge 192813
Jeux au jardin, poèmes Dessins de Henry Rey L’Archer, 1929.
Instincts, poèmes Libr. du Phare, 1935.
Volonté de l’ombre, poèmes Éd. littéraires de France, 1939
L´alphabet de la mort, éd. Chantal Toulouse 1942
La Dernière des fées, conte par Doëtte Angliviel et Brigitte Ailly. Illustrations de Francis Prompt ed Chantal Toulouse 194314
L’Homme au sable. Illustrations de Louis Neumann Ed. Chantal, Toulouse, 1944
Les chansons de l’herbe et de la rosée Paroles de Doette Angliviel. Musique de Louis Crassous. Illustrations de Maurice Tranchant. Toulouse, Paris 1945
Le cheval fou, fiction Éd. de la Tramontane, 194715
La dame sans nom Encres de chine de Moussia de St-Avit Les amis de Doëtte Angliviel 1960 (édition posthume)
Un poème Automne roux… [archive] (L’Archer. Revue mensuelle de littérature et d’art 1929)

Pat le rimenaute le 10 mai 2019

Archives: Sud Tarn Tribune n°22 de 1979 par Gaston Louis Marchal

La poétesse Doëtte Angliviel par Michel Maurette

Le journal « La dépêche » de Novembre 1965

La revue du Tarn de Mars 1966 p 3 à 7

Hommage à Doëtte Angliviel par la revue du Roussillon: « tramontane » Lettres et Arts 1959.

 

15 réflexions sur “Doëtte Angliviel

  1. Si cette femme poète-écrivain existait de nos jours, sans doute parviendrait-elle à être mieux connue grâce aux différents médias, réseaux sociaux et agents littéraires connaisseurs.
    Lorsqu’elle a remporté ses nombreux prix, elle était connue au niveau local et régional et, à l’époque, cela ne suffisait sans doute pas pour être honorée vraiment au niveau national.
    De plus, à son époque, les plus hautes distinctions allaient aux écrivains car la société n’était pas encore prête à accepter qu’une femme, si talentueuse fut-elle, reçoive les mêmes honneurs qu’eux. Il en serait sûrement tout autre aujourd’hui.

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    • Bien sur…mais aujourd’hui la poésie n’est que très peu lue, encore moins je crois qu’elle n’était au début du siècle précédent alors vas savoir ce qu’elle aurait fait…Ce qui est certain c’est qu’elle avait du talent.

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  3. Il se trouve que j’habite la maison de la tante de Doëtte à Puylaurens, j’ai su qu’elles se retrouvaient très souvent et passaient des après-midi dans la verrière. Quant à sa tombe au cimetière protestant , elle très endommagée et presque imperceptible, dommage !

    Aimé par 1 personne

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