Les galets ronds
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Prudents de n’avoir pas éclos,
Longtemps polis par les rouleaux,
De l’eau rechignent en silence
Les galets ronds à l’existence …
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Sur la grève où sonne le pas,
L’écho des bas-fonds en éclats
Y résonne mais ne renvoie
Jamais que le bruit de nos voix !
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Tout ce qu’il diraient, ce qu’ils savent,
Des courants, muettes épaves !
Qui jonchent désormais la rive
Avant que l’océan n’arrive !
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L’heure en blanchit à marée basse
De sel fin leur carapace
À l’intérieur de laquelle dort
L’être malin qui feint la mort ! …
*
Aurait-il un jour entrouvert
Une paupière lourde, de pierre,
Sur l’éternité de nos maux ! …
Qu’il l’eut refermée aussitôt !
*
Eux, délicatement posés,
Comme des œufs dans un panier
Que le soleil ardent accable,
Très vieux, repartiront en sable !
*
Pat le rimenaute
Ce poème, je le connais. Tu m’as dis que tu le publiera chez nous, n’est-ce pas?
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Oui j’avais des essais dessus mais je n’ai pas réussi, ce qui n’enlève rien à ma proposition pour l’éditer sur Roomanies puisque nous y avons beaucoup plus d’amis (enfin…grâce à toi…)
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Ce sera quand tu voudras!
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J’ai mon idée.
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D’accord! 🙂
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Du Grand Pat !
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Merci de ce bel écho que je sais sincère alors…apprécié.
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Tu as raison, très sincère 😊
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