En pierres désagrégées
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Le désert éternel
Tente les âmes tristes!
Comme des citadelles…
Royalement sinistres
*
Aux escaliers géants
De dunes ou serpente
La voix seule du vent
Qui siffle et s’y lamente
*
Les meubles ensablés
D’avoir à la poussière
À cœur été poncés
Peu à peu recouverts…
*
Et du ciel tissant,
Les araignées stellaires
Suspendent au néant
Leurs toiles de lumière
*
Le désert a l’absence…
Pour anoblir la peine
Sur lesquels le silence
En sérénité règne
*
C’est ici que l’Éden
Avait creusé son trou,
Les fantômes se tiennent…
En sustentation floue !
*
Et les beautés du soir
Flamboient entre des flammes
Qui séparent d’un salam
La lumière et le noir
*
La Lune sur son trône,
À l’apogée culmine
Coiffée de sa couronne
Sa majesté domine…
*
Plus haute que les tours
D’un château de Bavière!
Sur place tenant cour
Désagrégée de pierres…
*
Pat le 20/10/16
Neuschwanstein (photo Baviere-tourisme.fr)