Absolution
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De souvenirs nombreux je me suis enrichi
Dans la paix grâce à eux je sais pourquoi je vis
Après m’être servi largement à demeure
Les motifs aussi pour lesquels je meurs…
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Mais seigneur voudrez vous au vu de mes erreurs
M’acquitter de ma haine que justifiait l’horreur
Alors de vous croire… fou d’envoyer à toute heure
Calamités et peines d’une infinie longueur…
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Les pleurs que je contiens m’ont lessivé le cœur…
De mon archipallium j’accepte les douleurs…
Ce prix qui est le mien, soucieux de le payer
M’est plus qu’à d’autres hommes je le crois destiné
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Je vous ai raconté avoir souvent connu
Des plaisirs pouièmes à trop de temps perdu,
Des envies de frapper de crier et de fuir
Retournées sur moi-même…dans l’espoir d’en finir
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Ce que jeunesse oublie des caprices rebelles,
Vieillesse rétablit, plus tard s’en rappelle ;
Mais vivant les défauts des instants inhumains
Où pour tenir il faut réagir à l’instinct…
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…Qui ne m’a rien valu qu’abondance d’ennuis,
Sans planche de salut, sans véritable appui,
Et plus de fariboles que d’amour et de pain
Dont je suis sorti molle pâte de ce pétrin
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Pour pardonner aux mains de ceux qui m’ont planté
Leur poignard dans le cœur, je l’avais mérité !
Jusqu’à des profondeurs où me voyant foutu…
J’ai pourtant saigné moins que je n’aurais voulu…
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Et aujourd’hui encore lorsque je me penche
Sur cette cicatrice devenue douce et blanche,
Je reconnais l’hybris de l’œuvre hétérodoxe
Qui a fait de la mort la fin d’un paradoxe…
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Qu’il m’a fallu enfreindre pour enfin requérir
Un peu de compassion et gentiment guérir
Avant le jour d’atteindre cette part funeste…
Où le mal d’un bon coup de faux fait le reste.
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Pat le 24 avril 2016
que te dire cher Pat
Je me retrouve dans certains de tes mots
Oh que oui
Ce poème est comment dire…… merveilleux;sublime
J adoreeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee
Je garde la dernière strophe
Celle qui résume à elle seule tpn écrit
Bises et bonne soirée cher ami
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J’écris c’est sûr et comme toi je crois pour que les autres s’y retrouvent sinon à quoi bon prétendre partager! Je suis touché par tes commentaires si élogieux à mon égard…Grand merci ma chère Dany et à bientôt…
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Une écriture soignée, maîtrisée, une écriture imagée qui sait préserver sa part de mystère (je reconnais que j’ignorais le sens de plusieurs des nobles vocables employés dans ton poème) et qui témoigne d’un goût prononcé pour tout ce qui touche aux choses de l’esprit, Pat.
Je ressens beaucoup de sincérité dans tes propos, au fil de ma lecture, j’ai pensé à l’immense Victor Hugo, qui disait :
» à côté d’une ride on trouve toujours une cicatrice »
Par contre, pour ta pénitence, il te faudra corriger l’erreur grammaticale commise à : J’ai pourtant saigner…
Adios amigo
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Ouille! Elle fait mal celle là…impardonnable! Je corrige illico! Merci l’ami…Par contre concernant la ride à côté de la cicatrice…je réfute. Le visage est juste un peu plus ciselé qu’avant…A force de me creuser la tête !
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🙂 la beauté du Geste enterre la Tristesse…
pour renaitre dans l’@llégresse… plein de Promesses 🙂
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Comme j’aime que tu répondes en vers aussi dans cette conversation qu’alors je comprends mieux car le onde n’est pas… sans cette harmonie!
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le monde je voulais dire…faute de frappe (…caresse)
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merci… P@t’… ces spirales poétiques frappent comme des cymbales
et si le cri s’adoucit à la fin d’un Pardon, Il éblouit d’une belle couleur l’âme… qui la « saisit »… 🙂
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Un ange est passé…je l’ai lu blanc sur noir…Protège moi encore! et toujours!
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