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Quiétude
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Je préfère la quiétude
Des couchers de soleil
Aux vives inquiétudes
Des aubes qui s’éveillent
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Le devoir accompli
Aux futiles promesses,
L’abri des bonnes nuits
Aux colères sans adresses
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J’aime la lumière douce
Aux portes du sommeil,
Les uniques secousses
De bayer aux corneilles…
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Méditations et songes
En silencieuse veille
Au fond de laquelle plonge
La journée déjà vieille !
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Oh ! Quel espoir naïf !…
Alors qu’une allumette
Ne pourra brûler vif
L’enfer de sa baguette !
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Mais dans l’apothéose
De son brasier de soufre
Lorsque le ciel explose
Et que la nuit s’engouffre…
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Tous les soucis s’éloignent
Et rejoignent la file
Des vieux cargos en panne
Sur la mer immobiles…
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Les vagues empesées
De leur trop long voyage
Des rafiots naufragés
Ont rendu les bardages…
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Et dissous sur la plage
Dans des mares salées
D’enfantins crénelages
De remparts estoqués…
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Les œuvres ensablées
Que mes orteils écrasent…
Aussi doux aux nu-pieds
Qu’une pelouse rase…
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Alors sans la tourmente
Des fantômes en quête,
J’oublie que s’épouvantent
Plus que ne rient les mouettes…
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Et les pensées plongées
Dans la béatitude…
Je me sens m’imbiber!
De neuves certitudes.
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Pat le 10 septembre 2014
Superbe tes mots Patrick !!!!!
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Merci Gaël, tu me fais plaisir. A bientôt.
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Ohhhhhhh ! Comme j’ai aimée, tu t’en doutes sûrement, tu es venu me chercher directement dans le sens des mots que j’aime lire.
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Il se trouve, pas tout à fait fortuitement…que je ne déteste pas non plus et qu’il y a là dedans plus que des mots mais beaucoup de mon cœur. Merci à toi.
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On voit bien que ça vient du cœur!
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Ça rappelle les vacances aussi, la plage…Connais-tu les vacances au bord de la mer?
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Bien sûr! Surtout sur la Côte d’Azur! Quel magnifique endroit!
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